Être plus libre grâce au stoïcisme

Comment la philosophie du stoïcisme peut changer ta vie.

L’un de mes courants philosophiques préférés et qui m’inspirent au quotidien est le stoïcisme.

Il n’est pas nécessaire d’y adhérer à 100%, mais cette philosophie offre dans bien de ses aspects une liberté considérable dans votre vie.

Découvrons ensemble, ce courant qui a débuté lors de la grec ancienne et qui persiste encore de nos jours.

Dans cette édition de Liberté 365:

  • Comprendre les fondements du stoïcisme

  • La quête du bonheur à travers le stoïcisme

  • Les principes du stoïcisme en action

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Comprendre les fondements du stoïcisme

Tout d’abord, voyons ensemble d’où vient le stoïcisme et qu’est-ce que c’est.

Le stoïcisme est une philosophie de vie qui a pris naissance dans la Grèce antique, fondée par Zénon de Kition au début du IIIe siècle av. J.-C.

Inspiré par les enseignements de Socrate et du cynisme, le stoïcisme met l'accent sur la maîtrise de soi, la vertu, et la compréhension de la nature pour vivre en harmonie et atteindre la tranquillité d'esprit.

Il a été influent dans l'Antiquité grecque et romaine, avec des figures telles que Sénèque, Épictète et Marc Aurèle qui ont contribué à son développement et sa popularisation.

Le stoïcisme, englobant physique, métaphysique et éthique, offre une vision complète de l'univers et de notre place en son sein.

Sa physique étend la compréhension de la nature au-delà de la matière, intégrant la logique de l'existence, tandis que sa métaphysique explore des concepts tels que le destin et la raison universelle. L'éthique stoïcienne, axée sur la vertu et la sagesse, nous guide vers une vie de sérénité, nous apprenant à distinguer ce qui est en notre contrôle.

Cette philosophie, alliant théorie et pratique, forge une existence réfléchie et vertueuse, en parfaite harmonie avec nos aspirations à la liberté, au défi et à la contribution.

La quête du bonheur à travers le stoïcisme

Je me trouve actuellement au Pérou, non loin de Máncora. Alors que la vague approche, je monte sur ma planche et me laisse emporter par elle. Cette expérience est une magnifique métaphore pour illustrer l'un des concepts clés du stoïcisme en vue d'atteindre le bonheur.

Se contrôler soi-même, mais pas l’environnement

“Tu as le pouvoir sur ton esprit, pas sur les événements extérieurs.”

- Marc Aurèle

Je peux ressentir de la colère car la vague est trop forte et me fait tomber, je peux exprimer de la peur face à sa grandeur ou de la frustration à cause du calme de l'océan ; je ne le contrôle pas. C'est un environnement extérieur.

Cependant, je maîtrise mes actions. Je peux choisir de prendre une vague ou non, d'attendre la prochaine ou de rentrer. Je peux décider de prendre la vague par la gauche ou par la droite, etc. Je suis maître de mes décisions et de ma perception des choses.

Comprendre le principe de cause à effet.

Le principe de cause à effet

L’univers suit certaine loi, comme celle de la gravitation.

Si je lâche un verre, même 10 fois, il tombera et se brisera par terre.

L’effet qui se produira sur le verre ne changera pas, si nous ne changeons pas la cause. Le stoïcisme suit la raison universelle.

Ce qui tourmente notre âme, c’est le fait de désirer que les choses se passent autrement qu’elles ne se passent.

Lorsqu'un événement t'arrive, prends le recul nécessaire pour en comprendre la logique de la cause.

Imaginons que tu te retrouves coincé dans un embouteillage.

La cause immédiate de ta frustration pourrait être le retard qu'il entraîne. Selon le stoïcisme, tu as deux choix : soit accepter la situation, en reconnaissant que le trafic est hors de ton contrôle et en utilisant ce temps pour quelque chose de productif ou de relaxant, soit chercher une solution, comme trouver un itinéraire alternatif pour les prochaines fois.

Dans les deux cas, tu réponds à l'effet (la frustration) en comprenant et en agissant sur la cause (l'embouteillage), tout en acceptant ce qui est hors de ton contrôle.

“Nous souffrons plus souvent en imagination qu’en réalité.”

- Sénèque

Maîtriser ses émotions 

Dans le stoïcisme, il est important de bien gérer nos émotions.

L'idée n'est pas de les éliminer, mais de les comprendre et de les accepter.

Souvent, nos émotions comme la joie, la colère ou la peur, viennent rapidement après un événement. Le stoïcisme nous apprend que même si nous ne pouvons pas contrôler ces événements, nous pouvons choisir comment y réagir.

Je conviens qu'il est souvent très difficile de contrôler ses émotions, surtout selon les circonstances. Pourtant, l'effort de gestion et de compréhension de nos réactions émotionnelles est crucial pour atteindre une vie plus sereine et équilibrée.

Les principes du stoïcisme en action

Contrôle vs non-contrôle : Le stoïcisme souligne qu'il est crucial de distinguer entre ce qui est et ce qui n'est pas sous notre contrôle. Selon cette philosophie, notre bonheur et notre paix intérieure dépendent de notre capacité à nous concentrer sur les éléments contrôlables - nos pensées, croyances et actions - et à accepter ceux qui échappent à notre contrôle, tels que les actions d'autrui et les circonstances extérieures.

Vivre en accord avec la nature : Ce principe encourage à vivre en harmonie avec notre nature propre et celle de l'univers. Il s'agit de comprendre et respecter nos instincts et besoins naturels tout en vivant vertueusement, en accord avec la logique de la raison et les principes de la moralité. Cela implique aussi d'accepter le déroulement naturel de la vie sans opposition inutile.

Vivre selon la vertu : Pour les stoïciens, la vertu est primordiale. Ils mettent en avant quatre vertus cardinales : sagesse, courage, justice et tempérance. Vivre une vie vertueuse, c’est

“Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur les choses.”

- Épictète

Alors, sur la plage, mes yeux levés vers le ciel qui souffle sur l’océan, je ne m’énerve pas à cause des mauvaises vagues ; c’est ainsi, je ne les contrôle pas. Je respire profondément et je profite de ce courant d’air dans mes cheveux et de la chaleur du soleil.

La liberté, c'est l'indépendance de la pensée. Si l'on te rapporte qu'un tel dit du mal de toi, ne te défends pas contre ses propos, mais réponds : « C'est qu'il ignorait mes autres défauts ; sans quoi il ne se serait pas borné à ceux-là.

Épictète

À samedi prochain,

Francis

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