S’extraire de la machine

Je n’ai pas fait de grandes écoles.

Mes parents ne sont pas entrepreneurs.

Jusqu’à mes 18 ans, j’étais persuadé qu’il n’y avait pas d’autres alternatives que le monde du travail auquel mes parents étaient confrontés.

Un monde où l’épanouissement existe dans le partage familiale et les vacances.

Un monde qui offre un confort inaccessible pour 60% des êtres humains.

Un monde où l’on a tendance à envier et se plaindre de sa situation.

Un monde aux multiples facettes, qui sont les fondements de notre nouvelle société.

Prise de conscience

Ma curiosité insatiable m’a permis d’aller au-delà des croyances et des limites établies.

Sortir de sa zone de confort est effrayant, mais ne pas en sortir l’est encore plus.

Encore une fois, mon éducation y est pour quelque chose.

Nos parents ont eu, pour la plupart, une vision différente de la vie et des possibilités qui s’offrent à nous.

J’ai eu la chance d’avoir eu la confiance de mes parents qui ont compris que le monde avait changé.

Au lieu de juger, ils m’ont encouragé. Au lieu de douter, ils m’ont conseillé.

En grandissant, j’ai poursuivi cette voie. N’imaginant pas me retrouver dans un travail qui ne comblait pas mon désir ardent de faire de nouvelles expériences et de relever de nouveaux challenges.

S'extraire de la machine

Nous faisons partie d'un système, une machine dans laquelle nous sommes les engrenages.

Nos désirs et nos besoins façonnent ce système qui nous entoure.

Beaucoup d'entre nous sont retenus par des croyances limitantes, des idées préconçues qui nous empêchent de suivre notre propre chemin.

Le monde actuel n’est plus le monde que vos parents ont connu.

Les barrières de la liberté se sont déplacées. Autrefois physiques, elles sont maintenant psychologiques. Vos croyances vous freinent plus que les frontières.

C’est pour cela que j’ai décidé de créer cette newsletter. Je souhaite aider autant de personnes que possible à opérer un changement significatif dans leur vie. Un changement qui leur permet de s’émanciper du système actuel afin d’être libre de vivre selon leurs valeurs, d’explorer leur plein potentiel, et décider de leur vie.

La vie est un jeu vidéo

Voir la vie comme un jeu est une belle métaphore. Si c’est trop facile, on s'ennuie ; si c’est trop dur, on désespère. Dan Koe a récemment partagé un article à ce sujet très intéressant.

Ce sujet me passionne, et je lui consacrerai un article entier à l'avenir.

Mais pour aujourd'hui, je souhaitais aborder le point suivant :

Nous avons tous des objectifs différents, des étapes à franchir, des quêtes personnelles.

Certains jouent le jeu de l’argent, amassant le plus de gain possible. D’autres jouent au jeu du statut, essayant de gravir l’échelle sociale afin de dominer ceux qui l’entoure.

Là où je veux en venir, c’est que lorsque j’ai pris conscience de cela, ma façon d’aborder le quotidien a changé.

La plupart des gens jouent aux mêmes jeux et sont, de ce fait, à la base du système actuel. Ils font en quelque sorte tourner la machine.

Ce que je trouve inspirant, c’est les personnes qui jouent à leur propre jeu.

La vie est un jeu solo. Les autres personnes sont comme des PNJs (personnage non jouable).

Si tu es le héro de ta vie, alors pourquoi donc laisser un PNJ décider de celle-ci ?

Bien que notre société ait établi de nombreuses règles sociales ou légales, nous ne sommes réellement limité que par les principes fondamentaux qui régissent notre univers.

Je pense notamment aux quatre interactions élémentaires, telle que l'interaction gravitationnelle ; la force attractive entre deux objets ayant une masse, comme la façon dont la Terre nous attire vers elle.

Si je vous parle de ça c’est pour être sûr que vous ayez pris conscience d’une chose : Vous êtes capables de faire ce que vous voulez.

Le seul mot d’ordre que je me donne est Bienveillance.

– Ne laissez personne vous dire que vous n’avez pas les capacités pour réussir.

– Ne laissez personne affaiblir votre détermination d’atteindre votre rêve.

– Autorisez vous à être différent. Surprenez votre entourage.

Vivre selon ses valeurs

C’est ce qui s’est passé avec moi.

Arrivé à la fin de mes études, j’ai décidé de prendre le vent contraire, et je suis parti traverser la France en skate avec deux potes.

1300km, un sac de 30kg sur le dos, des nuits à la belle étoile par -3C°. Cela me menant à diverses apparitions dans les médias. Nous avons récolté des fonds pour l’association Ciao.ch, qui aide les jeunes en difficulté.

À partir de là, j’ai eu un déclic : “Okay, si 3 types sont capables d’éveiller l’engouement des gens, de récolter de l’argent pour une association, et de faire autant de bruit, c’est qu’il y a clairement un potentiel inexploité”.

J’ai mené mes différentes expériences jusqu’à finir Head of Sales (responsable des ventes) au sein d’une startup e-health suisse en hypercroissance.

Cela a été pour mes parents une grande fierté. Manager toute l’équipe Sales de la Suisse francophone et italienne à seulement 24 ans.

Cependant, un vide intérieur a commencé à se faire sentir. J'avais besoin de poursuivre mon chemin vers une nouvelle aventure qui stimulerait mon développement personnel.

S’extraire de la machine, c’est commencé par vivre selon ses valeurs.

J’ai toujours eu un attrait pour la création de nouveaux projets.

Étant quelqu’un de créatif, j’ai toujours aimé rester éveillé tard le soir à développer divers projets.

J’ai entrepris environs une vingtaines de sides projects en 3 ans.

Je suis passé par l’e-commerce avec le dropshipping et les box par abonnement, par le service avec une agence B2B et finalement par les SaaS avec le développement de 3 logiciels.

Tous ont été un échec.

Comme je l'ai mentionné précédemment, chaque échec fût reçu comme une leçon précieuse.

Je ne suis pas plus riche financièrement et mon statut n'a pas changé.

Néanmoins, ce qui me prenait 40 heures auparavant ne me prend plus que 10 heures maintenant. Et là où mes résultats étaient autrefois médiocres, ils sont désormais bons.

Par exemple, prenons mon site web : franciscornu.com. Il m'a fallu seulement une journée pour le créer. Cela a été possible uniquement grâce à la vingtaine de sites, aujourd'hui inutiles, que j'ai créés par le passé.

Malgré tout, la création de ces divers projets m'a également apporté des doutes :

"Pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à réaliser un projet viable ?"

J'étais davantage attiré par la recherche d'argent et de statut que par le projet lui-même.

Le plus difficile lorsqu'on se lance dans un projet entrepreneurial n'est pas de trouver "l'idée de génie".

Le plus difficile, c'est de savoir ce que l'on veut.

Beaucoup, beaucoup de gens ne savent pas ce qu'ils veulent.

On se laisse alors attirer par les désirs de la société.

C'est pour cela que j'ai dû me plonger dans une introspection.

Mener un projet pour avoir de l'argent et m'acheter une voiture ne me ressemblait pas.

Il a fallu chercher au fond de moi les piliers fondamentaux qui me font avancer dans la vie.

J’ai finalement abouti sur 3 mots, 3 valeurs qui sont mes piliers fondamentaux:

– Liberté

– Challenge

– Contribution

Ces trois piliers reposant sur la base solide et primordiale de la bienveillance.

Fabien Olicard parle de ce qu'il appelle des mantras dans son livre "Votre temps est infini".

Ces mots servent à synthétiser ce que je veux vraiment et à me poser la question : "Est-ce que ce que je suis en train de faire est aligné avec ce que je veux ?”

Si l'on reprend l'exemple du dropshipping, où j'ai notamment vendu une lampe que l'on accroche au téléphone pour avoir un bon éclairage pour faire des TikToks.

Faisons passer ce projet à travers le filtre de mes mantras :

– Est-ce que cela me rend plus libre, ou est-ce que j'aide les gens à être plus libres ?

Cela me fait de l'argent facile, je peux gérer ce business depuis n'importe où... okay, ça passe.

– Est-ce qu’il y a du challenge ?

Non, je n'ai aucun enthousiasme pour ce projet. Le dropshipping est à la mode, et nous sommes déjà des centaines à vendre le même produit sur Instagram.

– Est-ce que je contribue à rendre les gens plus libres et plus épanouis ?

Non. “Offrir un meilleur éclairage pour réaliser des TikTok”. Voilà le problème que je résous. C’est une catastrophe.

Bon, à partir de là, on voit que je n'aurais jamais pu faire quelque chose de fou avec ce produit ou, plus largement, avec le dropshipping.

D'autant plus que je trouve que l'on consomme beaucoup trop ; je suis mal placé pour vendre des produits de Chine pour résoudre un problème aussi futile soit-il.

Me reposer ces questions essentielles sur ce que je voulais dans la vie m’a permis d’y voir beaucoup plus clair.

Et lorsque nous avons de la clarté, nous avançons beaucoup plus rapidement en direction de nos objectifs.

Tout quitter pour construire

Vivre selon ses valeurs nous incite à remettre en cause ce qui nous entoure, et ce qui nous entoure à un impact directe sur qui nous sommes.

J’ai donc décidé de quitter mon job de Head of Sales pour me lancer pleinement en tant que solopreneur et partir en tour du monde avec ma copine.

Le 24 septembre, un an jour pour jour après notre rencontre, nous partons pour Bogota.

Comme m’a dit un ami, François Burnand : “La vie est faite de rencontre”.

Ma rencontre avec ma copine a indéniablement eu un impact sur ma vie.

Cela m’a permis de remettre en question beaucoup de choses.

Ouvrez-vous aux rencontres, et surtout, entourez-vous de personnes qui ont les mêmes valeurs que vous. Comme vous l’avez sûrement déjà entendu, “Montre moi tes amis, et je te dirais qui tu es”.

Vous aurez la possibilité de suivre notre tour du monde sur nos divers réseaux.

Pour ma part, mon activité se repose sur 3 parties :

• Liberté 365 Newsletter : Chaque samedi, je partage une newsletter sur un sujet spécifique avec des conseils actionnables pour guider vers une liberté personnelle et professionnelle.

• Ressources Numériques : Je crée des ressources pour explorer le potentiel humain, dynamiser votre business et façonner un style de vie épanouissant.

• Optimisation Sur-Mesure : Je crée des workflows sur-mesure pour dynamiser les entreprises.

Tous les jours, vous pouvez retrouver mes posts sur LinkedIn et X (Twitter) !

Et oui, 7 jours sur 7.

Mes posts seront un complément des sujets traités lors de ma newsletter de la semaine.

Alors pense à t’abonner et on se dit, à la semaine prochaine (ou à tout de suite sur les réseaux) !